mercredi 24 septembre 2014

Rwanda: 20 ans

Liens

- http://www.liberation.fr/monde/2014/07/02/guillaume-ancel-hante-par-turquoise_1055863
Aquilino Morelle : « Ma présence à l'Elysée exaspérait »Le Monde.fr | 23.09.2014

  Je me suis toujours interrogé sur la bienveillance et la complaisance du Monde à l'égard de ce Monsieur si antipathique depuis plusieurs années, avec publication d'une hagiographie par an avec grand portrait  en couleur, en pied, et  en Westons plébocirés. Ces portraits incongrus annonçaient en fait la chute finale. Et tout cela était sans grand intérêt finalement, tout comme cette interview...

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- Et toi tu n’as jamais fait de connerie, peut-être ? Allez te faire gauler rue du Cirque, avec ton casque, comme un débutant..." 

 http://tempsreel.nouvelobs.com/l-enquete-de-l-obs/20140923.OBS0024/exclusif-aquilino-morelle-j-ai-vu-hollande-plus-bas-que-terre.html?utm_source=outbrain&utm_medium=widget&utm_campaign=obclick&obref=obnetwork




Que faire de Jeremy Rifkin?

Jeremy Rifkin n'est-il juste qu'un hype surfer?

Entretien avec Marie Charrel et Adrien de Tricornot, Le Monde, 23 septembre 2014

L'économiste américain Jeremy Rifkin soutient la thèse que la révolution numérique actuelle pourrait marquer l'avènement d'un nouveau mode d'organisation fondé sur l'économie sociale.
Vous annoncez que le capitalisme va disparaître d'ici cinquante ans. Comment ?
Je pense plutôt qu'il va se transformer. Nous assistons à une troisième révolution industrielle qui marquera l'émergence d'un nouveau modèle économique, fondé sur le partage et les communautés collaboratives. Car les nouvelles technologies permettent de réduire drastiquement le coût marginal de production, c'est-à-dire le coût de production d'une unité supplémentaire. C'est un bouleversement majeur qui affecte déjà certaines industries. Prenez celle des loisirs : aujourd'hui, on peut accéder à une infinie variété de musiques et de vidéos en ligne, ce qui a provoqué l'effondrement de l'industrie musicale telle qu'elle fonctionnait jusque dans les années 1990. La presse, l'édition et l'éducation connaissent les mêmes mutations, et c'est le cas avec les transports, avec l'émergence de services comme Uber ou Autolib.
Cette révolution peut-elle toucher également la production de biens ?
Oui. Avec les imprimantes 3D, il sera possible de produire chez soi, ou à l'échelle de petites communautés, des objets qu'il fallait autrefois acheter. Les grandes usines centralisées céderont la place à des unités de production locales. Les enfants fabriqueront leurs jouets dans leurs écoles ! Même chose pour l'énergie. Avec des immeubles équipés de panneaux solaires, il n'y aura plus besoin d'acheter de l'électricité à un fournisseur externe. Les consommateurs deviendront des « prosumers », à la fois producteurs et consommateurs.
Comment s'adapteront les entreprises d'aujourd'hui ?
Elles devront entièrement revoir leur modèle. Prenez l'énergie : si la production se fait au niveau des habitations, et que les consommateurs se l'échangent par Internet, le rôle des compagnies d'électricité ne sera plus de fournir du courant, mais de gérer les informations et les flux de données permettant ces échanges. Un peu comme IBM qui, dépassé par la production à bas coût chinoise, a cessé de produire des ordinateurs pour se lancer dans la gestion d'information en entreprises.
L'information – le « big data » – sera l'un des enjeux-clés de demain. Cela suppose de construire des plates-formes, de gérer les flux. Il y a énormément d'opportunités de travail pour construire ce système puis le porter à maturation : de l'emploi pour deux générations ! C'est aussi une chance pour la planète. Cette économie en réseau, avec un coût des énergies renouvelables en train de plonger, est un moyen de répondre au changement climatique, de sortir de l'économie carbonée.
Certains géants du Web, comme Google, ne se battront-ils pas pour garder le monopole de la gestion du « big data » ?
Cela ne fait aucun doute, et la bataille sera sévère. Mais je crois que les monopoles ne tiendront pas. D'abord, parce que les services fournis par ces entreprises sont désormais un bien public – comme tout bien public, les Etats finiront par les réguler. Ensuite, parce que les citoyens, s'ils sentent que la gestion des données menace leur vie privée, agiront. Ils lanceront des pétitions en ligne pour établir une « déclaration des droits digitale », qui recueilleront des millions de signatures. Face à un tel mouvement, les géants du Web seront obligés de se mettre autour de la table.
Pensez-vous que l'économie sociale, le « social business », pourra prendre une importance suffisante pour compenser les destructions d'emplois liées à la chute de l'ancien modèle ?
Oui, dans les quinze prochaines années, l'emploi va commencer à migrer vers le sport, la culture, les arts, la santé, l'assistance aux seniors et aux personnes dépendantes… Ce tiers secteur, qui est une combinaison de marché et de social, existe dans tous les pays : aux Etats-Unis, au Danemark ou en France, il pèse déjà 10 % à 15 % de l'emploi total, et se trouve en forte croissance. Dans de nombreux pays, si on le supprimait, tout s'effondrerait du jour au lendemain.
Contrairement à ce que l'on pense, la première ressource de l'économie sociale n'est pas la philanthropie ou les subventions publiques, mais les redevances perçues par les organismes sur les services qu'ils rendent, ainsi que l'a montré une étude de l'université Johns Hopkins aux Etats-Unis. Keynes avait raison : la nature humaine n'est pas comme dans les modèles économiques traditionnels ; elle vit le partage, les relations, la vie en commun.
La France est gagnée par le pessimisme. Quelle peut être sa place dans la transition que vous évoquez ?
Je pense que la France a d'énormes atouts : elle a de très bonnes entreprises de rang mondial dans le domaine du transport, de l'ingénierie électrique, de la distribution d'énergie, de la construction. Je pense notamment à Bouygues, Schneider ou Rexel, qui sont associés aux projets de transition énergétique pour lesquels je conseille la région Nord - Pas-de-Calais.
La France devrait s'engager dans la construction de ces infrastructures, en partenariat avec l'Allemagne, pour former un marché unique et intégré des réseaux. L'argent est là : l'Europe investit plus de 700 milliards d'euros dans des infrastructures, mais ce sont parfois des ponts et des routes qui ne mènent nulle part ; 15 % de cette somme suffiraient à financer de nouvelles infrastructures de transport, d'échanges de données, de réseaux d'énergie intelligents. Il faut un plan pour créer et mettre en place les plates-formes du futur.

La nouvelle société du coût marginal zéro, de Jeremy Rifkin (Les liens qui libèrent, 510p. 26 euros)

Références

- Jeremy Rifkin : « La troisième révolution industrielle a commencé », Le Monde, 23 septembre 2014.

- Le Nord-Pas-de-Calais s'entiche de Jeremy Rifkin. Le Monde, 18 mars 2014.

mercredi 13 août 2014

Lumpenprolétariat et jeunes casseurs : une lettre au Monde de 2005

Article paru dans Le Monde du 1 avril 2005

Pour nous, parents de lycéens agressés le 8 mars, ce qui s'est passé ce jour-là nous laisse un goût amer. A la fois parce que ce sont nos enfants qui manifestaient et qui ont été blessés et traumatisés et parce que nous sommes depuis longtemps engagés dans le combat contre les politiques de relégation dont ces violences sont le résultat.

Mais ce désarroi est aussi redoublé par le silence gêné que l'on observe chez nombre de nos amis politiques, à gauche et à l'extrême gauche, comme si voir et penser cette situation nouvelle dérangeait le confort de leur représentation du monde. A la difficulté de faire partager l'expérience des victimes s'ajoute ainsi le déni de ceux qui devraient en être solidaires.

Nous sommes convaincus que refuser de penser cette réalité revient seulement à laisser les démagogues de tous bords s'en emparer, au risque de l'aggraver.

Ne nous y trompons pas : les violences du 8 mars 2005, loin d'être un incident isolé, sont révélatrices de la crise qui traverse la société depuis de nombreuses années et annoncent de nouveaux lendemains qui déchantent. Si la présence des adultes et des services d'ordre syndicaux, à la manifestation du 15 mars, a permis de contenir de nouvelles agressions, elle n'est en rien une solution.

Nous qui avons fait nos premiers pas dans les luttes sociales à la fin des années 1970 sommes bien placés pour savoir que la jeunesse a besoin d'affirmer son autonomie politique et que les lycéens n'ont pas les moyens de s'auto-organiser efficacement pour affronter cette violence, sauf à se transformer eux-mêmes en milices d'autodéfense, ce que nous ne pouvons leur souhaiter. C'est donc la liberté même de manifester qui est remise en question.

D'abord, il faut rappeler les faits. Ceux qui n'ont pas assisté aux violences du 8 mars ou qui ne sont pas parents de victimes ont du mal à mesurer l'ampleur et la gravité de ce qui s'est passé ce jour-là. Contrairement aux années 1990, il ne s'agit pas d'actes isolés débordant la colère incontrôlée de « casseurs » révoltés, mais d'une violence massive (on parle d'un millier de « casseurs » pour 9 000 manifestants) et dirigée de façon exclusive et systématique contre les manifestants. Visages ensanglantés, filles traînées par les cheveux, lycéens en pleine crise de nerfs, bandes s'acharnant à dix, à coups de pied et de bâton, sur des gamins à terre.

Tous les témoignages décrivent ces scènes de cauchemar. Ce sont des centaines d'agressions qui ont eu lieu le 8 mars et des dizaines de gamins qui se sont retrouvés à l'hôpital, blessés et traumatisés. Sans parler des effets de cette violence sur l'imaginaire social de la jeunesse et de la terreur qu'elle a durablement installée dans l'esprit des plus tièdes. Ce qui a été cassé le 8 mars, c'est la manifestation lycéenne, contrainte de se disperser à mi-parcours, et avec elle la mobilisation des jeunes contre la loi Fillon et une éducation toujours plus inégalitaire.

Ces violences n'auraient pu avoir lieu sans la complicité passive des forces de l'ordre, qui ont assisté aux scènes de lynchage, souvent à quelques mètres, sans intervenir. Tout indique que le gouvernement a laissé faire, dans le but de briser la mobilisation lycéenne, au risque de nombreux dégâts collatéraux. C'est pourquoi nous demandons à ce qu'une enquête parlementaire soit menée pour faire le bilan de ces agressions (nombre d'admissions dans les hôpitaux et gravité des blessures, nombre de plaintes déposées) et la lumière sur le comportement des autorités.

Au-delà de cette question essentielle, il nous faut nous interroger pour comprendre comment des jeunes exclus du système scolaire, pour la plupart issus de l'immigration, en sont arrivés à considérer comme leurs ennemis d'autres jeunes manifestant pour l'égalité des chances. Or, à de rares exceptions près, les analyses proposées par les commentateurs sont incapables d'appréhender la nouveauté de cette situation. Ainsi Esther Benbassa se demande, dans Libération des 26 et 27 mars, si « dans les violences commises à l'égard des manifestants lycéens, il n'y a pas plutôt l'ancienne opposition bourgeois-prolétaires ».

Cette lecture est doublement erronée. D'abord parce que les lycéens qui manifestaient le 8 mars n'étaient pas des « bourgeois », mais venaient essentiellement des couches moyennes et des classes populaires. Les lycéens de banlieue étaient d'ailleurs fortement représentés durant la manifestation et ont eux aussi été victimes des violences. A l'inverse, les écoles d'élite, publiques ou privées, où se reproduit la bourgeoisie, étaient évidemment absentes de la mobilisation.

Les agresseurs ne sont pas plus proches du prolétariat que les agressés de la bourgeoisie. Ils appartiennent plutôt à cette couche d'exclus née de la délocalisation massive du travail ouvrier à partir des années 1970 et de l'éclatement des anciennes solidarités qui y étaient liées. Discriminés par leurs origines sociales et ethniques, relégués dans des ghettos, orientés malgré eux dans des filières sans avenir, certains de ces jeunes plongent dans les mirages de l'économie parallèle et assouvissent leur fantasme de toute-puissance dans l'hyperviolence à la Orange mécanique, dernier réceptacle d'un capital corporel qui ne trouve plus à s'employer.

Exclus du système éducatif, ils le sont aussi des combats pour sa transformation et n'entretiennent plus avec ceux qui luttent que ressentiment et jalousie sociale.

Loin de contester le système, les identités refuges qu'ils se fabriquent au sein de leur sous-culture de ghetto le reproduisent jusqu'à la caricature : conquête de territoires, consommation effrénée de marques, haine de la différence, machisme, cynisme, business, guerre de tous contre tous. Plus que les « prolétaires », ces exclus des exclus rappellent le lumpenprolétariat, cette « armée de réserve du capital » décrite par Marx, qui constituait la « phalange de l'ordre » de Bonaparte ou qui servait d'auxiliaire de choc aux troupes d'Hitler et de Mussolini.

Comme on l'a vu le 8 mars, l'ordre néolibéral se nourrit de cette forme contrôlée d'illégalisme. Utilisée ponctuellement pour briser une manifestation parisienne, cette violence est en général maintenue à la périphérie, mais elle justifie en même temps un quadrillage généralisé et elle est forcément coupée des classes populaires puisque celles-ci en sont les premières victimes. Elle est politiquement sans péril et économiquement sans conséquences. Bouc émissaire de toutes les inquiétudes sociales, elle permet de fabriquer un « ennemi intérieur » face auquel l'Etat peut se constituer comme garant de l'ordre et justifie d'autant l'apartheid social et la logique sécuritaire qui en est le corollaire.

Le racisme est évidemment une composante de ce ressentiment. Tous les témoignages sur le 8 mars le corroborent et certains des agresseurs le revendiquent. Si, et il est essentiel de le souligner, nombre de manifestants étaient eux-mêmes issus de l'immigration, les bandes qui les attaquaient étaient bien des bandes ethniques. Elles traquaient surtout les « petits Blancs » et de préférence les petits blonds, même si elles ne se gênaient pas pour frapper les lycéens de couleur qui s'interposaient, traités de « suceurs de Blancs » pour l'occasion.

A défaut de nous plaire, ce constat ne devrait pas nous surprendre. Pourquoi les Juifs, les Arabes ou les Noirs, qui subissent l'explosion du racisme, comme viennent de le confirmer les travaux de la Commission nationale consultative des droits de l'homme, ne deviendraient-ils pas, pour certains, racistes à leur tour à l'encontre de ces « petits Blancs » érigés en victimes expiatoires de leur exclusion sociale ?

L'histoire nous démontre que la pulsion raciste, l'exclusion de l'autre, et son contraire, le dépassement de l'altérité par l'affirmation d'une société commune, n'ont cessé de se livrer une lutte sans merci en tous lieux et depuis l'aube de l'humanité. La bête immonde sommeille en chacun et l'éclatement communautariste qui accompagne la barbarie libérale lui prépare encore de beaux jours.
Voir et penser ce racisme à l'envers est nécessaire pour comprendre le degré de fracture au sein de la jeunesse. Il ne s'agit en aucun cas de stigmatiser l'ensemble des jeunes issus de l'immigration, qui dans leur immense majorité ne le partagent pas. C'est pourquoi nous dénonçons l'appel lancé il y a quelques jours contre le « racisme et les ratonnades anti-Blancs », qui surfe sur le traumatisme du 8 mars pour collecter des signatures auprès des lycéens.

Comme le racisme est protéiforme, l'antiracisme est indivisible. Contre les démagogues communautaristes qui cherchent à mettre en concurrence la mémoire des crimes coloniaux et des génocides, et qui tentent d'instrumentaliser les souffrances du présent pour nous diviser, notre seule force est la réaffirmation, ici et maintenant, d'une communauté humaine possible.

Nous avons appris dans notre jeunesse que la notion de race n'avait pas de fondement scientifique et nous avons éduqué nos enfants pour en faire des citoyens du monde. Ni blancs, ni blacks, ni beurs, notre identité n'est pas seulement faite de nos origines, mais de ce que nous faisons de nos vies. Encore faudrait-il que ce monde accueille des citoyens libres et égaux. Pour l'heure, nous en sommes à la résistance, et, comme le disait Jean-Luc Godard dans son Eloge de l'amour, « il n'y a pas de résistance sans mémoire et sans universalisme ».

Brigitte Larguèze, Frédéric Goldbronn et José Reynes

- Brigitte Larguèze : http://www.cairn.info/publications-de-Largu%C3%A8ze-Brigitte--53115.htm
- José Reynes : http://www.imdb.com/name/nm0721562/

Commentaires

- http://www.etatdexception.net/?p=4753 par Youssef Girard 

NB : D'autres agressions de ce type ont eu lieu à Paris sur l'esplanade des Invalides lors des manifestations contre le CPE Contrat de première embauche en 2006
https://fr.wikipedia.org/wiki/Mouvement_contre_le_contrat_premi%C3%A8re_embauche


Théatre de la Commune

Site web

- http://www.theatredelacommune.com
- http://www.theatredelacommune.com/cdn/l-equipe

Marie-José Malis, directrice (depuis janvier 2014) du centre dramatique national d’Aubervilliers (Seine-Saint-Denis)
http://www.theatredelacommune.com/cdn/marie-jose-malis.html

- Marie-José Malis: «Comment rester fidèle à l’idée de la révolution ?» : http://www.liberation.fr/culture/2014/07/03/comment-rester-fidele-a-l-idee-de-la-revolution_1056695

- Le communiqué du 18 juin sur le conflit des intermittents : http://www.lesinrocks.com/2014/06/19/arts-scenes/scenes/marie-jose-malis-doute-entrons-sequence-longue-luttesla-commune-daubervilliers-11511153/

- La lettre à la presse de mars 2014 : http://www.festivalier.net/2014/03/avignon-2014-notre-reponse-la-lettre-de-marie-jose-malis/
 

Hypérion à Avignon - Juillet 2014
- http://blogs.lexpress.fr/theatre/2014/07/09/hyperion-marie-jose-malis-libere-la-joie-mais-pas-tout-de-suite/
- La critique d'Armelle Heliot : http://www.lefigaro.fr/theatre/2014/07/09/03003-20140709ARTFIG00363-avignon-quand-hyperion-fait-fuir-le-public.php
-Les Inrocks: http://www.lesinrocks.com/2014/07/11/arts-scenes/scenes/avignon-les-lumieres-dhyperion-11514987/
- La Croix : http://www.la-croix.com/Culture/Theatre/La-combattante-2014-07-15-1179297
- festivalier.net : http://www.festivalier.net/2014/07/marie-jose-malis-mouette-davignon/





dimanche 29 juin 2014

Sade

Toujours étonnant cette complaisance pour Sade dans les milieux bien-pensants (Le Monde - Télérama - Libé - Les Inrocks). Il n'y pas pire incarnation de l’oppression sexuelle, de la violence faite aux femmes, du pouvoir pervers. Notre burqa à nous...

http://www.lemonde.fr/culture/article/2014/06/26/isabelle-huppert-le-plaisir-de-lire-sade_4446136_3246.html