Ouvrages
- Pourquoi nous n'aimons pas la démocratie ? Myriam Revault d'Allonnes. Seuil - 11 février 2010
4e de couverture : On se souvient de la formule de Churchill: « La démocratie est le pire des régimes, à l’exception de tous les autres. » À l’évidence,nous n’« aimons » pas la démocratie. Et pourtant nous sommes tous démocrates… Étrange procès en désamour que celui-là, dont la virulence égale l’ancienneté : toute petite déjà, à Athènes, la démocratie ne manquait pas de détracteurs. Myriam Revault d’Allonnes s’interroge, non pas sur les critiques ou les sarcasmes dont la démocratie est l’objet, mais sur la nature de l’expérience démocratique, travaillée par l’incertitude, le conflit, l’inachèvement, inextricablement liée à ce qui s’oppose à elle et la menace. Comment l’homme démocratique,confronté à cette existence toujours problématique, ne serait-il pas en proie à l’insatisfaction et à la déception permanentes ? Cependant, si nous n’« aimons » pas la démocratie, pouvons-nous ne pas la vouloir ? Car c’est bien l’expérience démocratique qui fait de nous des sujets éthiques et politiques,
des citoyens qui ne veulent pas être ainsi gouvernés : « pas comme ça, pas pour ça, pas par eux ».
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Bonjour,
RépondreSupprimerAprès avoir écouté l'auteur, ce matin sur F.-C. je ne peux que recommander la consultation de l'Encyclopédiae Universalis sur le même sujet.
Cela pourrait nous amener à constater que la France en particulier n'est pas, et de loin, une démocratie.
Alors que faire? Retrousser nos manches et lire également la courte publication de Raymond Boudon sur son "renouvellement".
Pardon pour la pédanterie apparente, mais pour décider "en connaissance de cause", il est nécessaire de savoir un peu car "savoir c'est pouvoir".
A disposition. Cordialement. j.brillot@neuf.fr